Un cas de l'innovation dans la gouvernance mondiale de développement durable. Empêche l'émission de 400 millon de tonnes de CO2 en gardant le pétrole sous terre dans la réserve de biosphère Yasuní.
L'Initiative Yasuní-ITT vise à éviter l'extraction de 20% des réserves de pétrole de l'Equateur, qui s'est engagé à réaliser jusqu'à 95% de la matrice d'énergie à partir de sources renouvelables d'ici entièrement 2016, contre le courant 60 à 65%.
Le président de l'Equateur, Rafael Correa a annoncé fondement dans 2007, à l'Assemblée générale des Nations Unies, l'engagement du pays à maintenir des réserves inexploitées de durée indéterminée 846 million de barils de pétrole dans l'invitation à soumissionner (Ishpingo-Tambococha-Tiputini), équivalent à l' 20% des réserves du pays, situé à l'intérieur du parc national Yasuní en Amazonie équatorienne.
"Ce serait un extraordinaire exemple d'action collective mondiale, qui permettrait non seulement de réduire le réchauffement climatique, qui profite à l'ensemble de la planète, mais aussi d'introduire une nouvelle logique économique pour le 21ème siècle, qui affecte une valeur à d'autres choses que des marchandises. "En effet, le président Correa a proposé que la communauté internationale contribue financièrement au moins 3.6 billions de dollars américains, une somme qui représente la moitié de la perte de recettes pour l'Etat équatorien.
L'argent irait dans un fonds de capital devant être administré par le Programme des Nations Unies pour le développement, PNUD avec l'État équatorien, La société civile équatorienne et des représentants des cotisants.
Cette initiative permettra d'éviter l'émission de 407 millions de tonnes de CO2, le principal gaz responsable du réchauffement mondial. Cette réduction est plus importante que les émissions annuelles des pays comme le Brésil ou la France.
Le Parc National Yasuní (Réserve de la Biosphère) est le plus important réservoir de biodiversité sur la planète et la maison deux peuples indigènes en isolement volontaire en Equateur, les Tagaeri et Taromenane.
SIPA – Système d'indicateurs environnementaux
